× Taille : 1m73
× Poids : 60Kg
× Style vestimentaire : Shin porte des vêtements d'un style plutôt classique quand il doit travailler, mais lorsqu'il sort pour son propre plaisir, il n'hésite pas à mettre des vêtements plus colorés et qui le mettent en valeur. Il porte également beaucoup d'accessoires et de bijoux.
× Piercings/Tatouages : Un piercing à la langue et plusieurs aux oreilles.
× Signe particulier : Une cicatrice dans le cou, vestige de l’accident qui a tué son petit-ami.

× Caractère : Lorsqu’on rencontre Shin, la première chose dont on se rend compte, c’est sa faculté à parler aux gens dès le premier contact. Ayant vécu une enfance solitaire, on aurait pu penser qu’il se serait complètement refermé sur lui, de façon définitivement, bienheureusement ça n’a pas été le cas, et le jeune homme aime parler aux autres. Ceci dit, il n’aime pas parler à n’importe qui, et lorsque quelqu’un ne lui revient pas, on le voit aussitôt sur son visage. Il n’est pas hypocrite, et quand il a quelque chose à dire, il le dit, surtout à des gens qu’il n’aime pas. Il sait cependant se montrer diplomate avec les personnes de son entourage qui le méritent, il n’aime pas blesser pour rien.

À côté de ça, quand Shin se retrouve seul, il lui arrive souvent des choses particulières, son sens inné de l’aventure et sa curiosité le poussent à essayer pas mal de choses, que ce soit inoffensif, ou bien presque suicidaire. Et on peut rarement prévoir ce qu’il va faire, les idées qui vont lui passer dans la tête. En général il se décide à la dernière minute pour tout, ce qui fait qu’il est souvent en retard lorsqu’il a des rendez-vous, d’ailleurs.

Autre mauvais point, il s’énerve très facilement. Il ne faut pas lui marcher sur les pieds, ni penser qu’on peut décider de quoi que ce soit pour lui. Il n’ira pas donner son avis à quelqu’un sur quelque chose de personnel si on ne le lui demande pas, alors il aime que les gens ne se permettent pas de faire des réflexions sur ce qu’il fait, ou ne fait pas. Et le pire, c’est qu’il n’a pas peur d’en venir aux poings si on le cherche d’un peu trop près, il ne cherche pas des crosses le premier, mais si on le cherche, on le trouve.

À son travail en revanche, on peut lui accorder son comportement admirable. Il écoute les critiques qu’on peut lui faire sans broncher, quitte à se déclencher un ulcère, il suit les directives et est extrêmement sérieux. Il aime le travail bien fait et n’hésite pas à rester très tard au bureau pour terminer ses tâches. Il travaille au feeling et s’enferme souvent dans son bureau pour ne pas qu’on lui fasse perdre son inspiration.

× Qualités : Charismatique, Sérieux, Perspicace, Indépendant, Sociable.
× Défauts : Imprévisible, Tatillon, Irritable, Insouciant, Secret.

× Orientation Sexuelle : Homosexuel
× Situation amoureuse : Compliquée

× Goûts : Shin aime les fraises, se promener dans les parcs, manger des sucreries, voir des bons films, boire de l'alcool, trainer au lit le matin, passer son temps libre à dessiner, apprendre de nouvelles choses, faire la cuisine, discuter avec des personnes intéressantes, visiter des galeries d’arts, et par-dessus tout il adore le chocolat.
× Dégoûts : Shin n'aime pas les hôpitaux, écouter les gens pompeux, participer à des soirées avec des gens pompeux, se retrouver au milieu de conflits, être vu comme quelqu'un de fragile, devoir montrer aux gens qu'il n'a rien de fragile, qu'on s'apitoie sur son sort, entendre les gens se plaindre pour rien, et par-dessus tout il déteste parler de son passé.
× Loisirs : Lire des romans, aller au cinéma, sortir s’amuser.
× Peurs : Il a une trouille bleue des insectes, quels qu'ils soient.
× Addictions : Le chocolat, sa tablette graphique et les cigarettes.

× Secret : Il voudrait être mort à la place de son petit-copain.

Shin vint au monde à Sapporo, dans une famille qui aurait pu être parfaite sans l’infidélité de son père, ceci dit, sans son infidélité, Shin ne serait pas là. Parce qu’il n’était sur cette terre que parce que son père n’avait pas pu réprimer ses instincts de « mâle » devant la seule femme qui avait joué de ses charmes devant lui malgré qu’il soit marié, du moins c’est ce qu’on lui a rabâché dans son enfance. Cependant, le pauvre enfant espérait que c’était faux, que son père avait vraiment aimé sa mère, qu’il n’était pas le fruit d’une histoire d’une nuit ou d’une liaison basée seulement sur le sexe, mais malheureusement, il n’eut pas l’occasion de le demander, ni à sa mère qui était morte en le mettant au monde, ni à son père qui, malgré que Shin ait échoué chez lui, ne lui prêtait pas assez attention pour discuter avec lui quand il fut en âge de le faire.
Il avait deux frères, des jumeaux âgés de tout juste dix mois de plus que Shin. Au début de leurs vies, ils jouaient ensemble comme si Shin était un jumeau de plus, ils ne faisaient pas de différence, contrairement à leur mère, mais ça ne dura que jusqu’à ce que Shin atteigne son quatrième anniversaire. Ce jour-là, celle qu’il considérait jusque là comme sa mère malgré toutes les fois où elle lui criait dessus et le faisait pleurer pour le plaisir de le blesser, lui annonça avec son plus beau sourire qu’elle n’était pas sa mère, que sa véritable mère était morte et enterrée depuis longtemps et que plus personne ne se souvenait d’elle. En prime, elle l’avertit qu’elle ne l’aimait pas et ne l’aimerait jamais.

A partir de ce jour, les choses changèrent pour Shin, non seulement il voyait son unique repère le rejeter, mais ses demi-frères cessèrent de jouer avec lui, et lorsqu’il allait les voir ils l’insultaient et lui jetaient des objets pour qu’il s’en aille. Ils redoublèrent d’ailleurs d’imagination pour faire des bêtises, et ils n’avaient même pas besoin de dire que Shin en était le responsable puisque sa belle-mère le voyait responsable d’absolument tout, et elle le punissait comme bon lui semblait, la plupart du temps ce n’était pas justifié. Elle avait également la main leste quand Shin osait se rebeller contre elle.
Il dut donc apprendre à s’amuser tout seul, et aussi à s’occuper de lui tout seul puisque sa belle-mère ne s’en chargeait que quand il était malade, pour que personne ne se doute de quoi que ce soit. À l’école, ses instituteurs, puis ses professeurs, se rendirent compte des marques sur son corps, il répétait à chaque fois qu’il se chamaillait avec ses frères et les adultes ne cherchèrent même pas plus loin.

Quand le père de Shin revenait chez lui, le garçon faisait tout son possible pour lui parler, exister un tant soit peu à ses yeux, mais sa belle-mère lui mettait le grappin dessus dès qu’il passait la porte et chantait les louanges de leurs jumeaux qui avaient de si excellentes notes. Elle s’arrangeait également pour embrasser son mari goulûment quand Shin était dans les parages, comme pour bien lui montrer que tout ce qui comptait pour son homme c’était elle et les jumeaux.

Durant ses années collège, Shin se découvrit une passion dévorante pour le dessin. Se permettant ainsi d’oublier l’horreur qu’il vivait chaque jour, Shin se plongeait dans ses dessins dès qu’il le pouvait, il dessinait même en classe et en vint à délaisser ses études. Ses notes chutèrent et attirèrent l’attention de sa belle-mère qui profita de l’occasion pour faire entendre à son mari que Shin était de la mauvaise graine et qu’elle ne savait plus quoi faire avec lui tellement il lui désobéissait. Il échappa de justesse à la pension, quoiqu’il eût préféré s’éloigner de ce foyer, mais son père lui confisqua tous ses dessins, ses classeurs qui contenaient ses esquisses, et le peu d’outils qu’il avait réussi à se procurer grâce à quelques amis, et l’obligea à travailler plus dur, il demanda même à ses jumeaux d’aider leur « frère » à améliorer ses notes. Ils prirent les rôles très au sérieux, commençant par dénigrer tous les efforts que Shin faisait pour réussir à gagner quelques points et récupérer ses biens, puis ils l’aidèrent réellement, et ses notes s’en ressentirent fortement, descendant encore plus bas qu’elles ne l’avaient jamais été.

C’est de justesse qu’il obtint son diplôme à la fin du lycée, redoublant d’effort et enchainant les nuits blanches pour rattraper le retard que ses demi-frères lui faisaient prendre. Mais il pensait enfin voir le bout du tunnel, en plus des universités auxquelles ses parents l’avaient obligé à postuler, il avait tenté sa chance dans une école d’art, et il fut accepté malgré ses notes. Il en parla à son père, et celui-ci lui rit au nez et refusa de dépenser autant d’argent pour quelque chose qui lui semblait futile, Shin protesta encore et encore, pendant des jours, jusqu’à ce que son père le frappe pour le faire taire.
Il n’en fallut pas plus au garçon pour comprendre que c’était fini. Il rassembla quelques affaires, le peu d’argent qu’il avait réussi à mettre de côté, et s’enfuit le soir même. Il n’eut pas à réfléchir, il prit aussitôt le train en direction d’Osaka. Là-bas, livré à lui-même, Shin n’eut d’autre choix que de vivre dans la rue. Il tenta de trouver du travail, mais il était mineur, et n’avait pas de domicile, et encore moins d’expérience. Il dut alors se résoudre à gagner de l’argent autrement. En voyant un homme peindre, un jour dans un parc, il se dit qu’il pouvait faire pareil, dessiner les passants qu’il croisait, peut-être certains lui achèteraient leur portrait. Tout ce dont il avait besoin, c’était de quoi s’acheter un peu de nourriture tous les jours après tout. Cela marcha étonnamment bien, et plus les jours passaient, plus les gens s’arrêtaient, le regardaient, lui parlaient, et repartaient avec des dessins. Étrangement, dans ce style de vie qui en aurait détruit plus d’un, Shin se sentait plus libre que jamais, il était plus heureux, et même s’il était sans domicile, les gens qu’il croisait étaient gentils avec lui.

Cette vie-là dura plusieurs mois, et un jour un homme d’une trentaine d’années s’arrêta près de Shin et l’observa alors qu’il dessinait un couple assis sur un banc. Il fallut plusieurs minutes à l’adolescent avant de se rendre compte qu’on regardait par-dessus son épaule, alors l’homme se présenta à lui. Il lui demanda également de lui montrer d’autres dessins qu’il regarda pendant que Shin finissait le portrait du couple. Les jeunes gens revinrent vers lui pour lui acheter le dessin, le remercièrent et partirent. L’homme lui proposa alors d’aller boire un café et ils discutèrent un moment. Shin se surprit à lui raconter la situation dans laquelle il était et également pourquoi il n’avait pas intégré d’école d’arts. L’homme lui avoua être un féru d’art depuis son adolescence et avoir un don pour dénicher les jeunes talents, comme Shin ne comprenait pas où il venait en venir, l’homme lui dit qu’il était professeur dans une école d’arts et qu’il aimerait l’aider à l’intégrer. Shin accepta aussitôt, même s’il trouvait ça trop beau pour être vrai. Ils remplirent alors ensemble un dossier d’inscription pour entrer à l’école d’art au trimestre suivant. Grâce à son influence auprès du conseil d’administration, le professeur obtint une bourse d’études à Shin et régla ses frais de scolarité dans leur intégralité. Shin s’étonna d’autant de générosité, chose à laquelle il n’était absolument pas habitué. L’homme lui expliqua alors qu’il était fils unique mais qu’il aurait voulu avoir un frère à qui apporter son aide pour réaliser ses rêves.

Quelques semaines après, Shin intégra l’école ainsi que sa place dans l’internat. Au début il eut peur de ne pas réussir à trouver sa place au milieu des autres étudiants, arrivant en cours d’année, dans ces circonstances, il avait peur qu’on le montre du doigt. Mais son talent l’aida à briser la glace et tous les autres oublièrent vite qu’il n’avait pas toujours été avec eux, au vu des progrès qu’il faisait. Il se spécialisa même dans les arts graphiques et le numérique, pour lesquels il se montra tout aussi doué.

Durant ses études, il se lia d’amitié avec son compagnon de chambre, un jeune homme de famille modeste et extrêmement doué en peinture, un véritable artiste qui avait du mal à s’ouvrir aux autres. Mais leurs personnalités s’accordaient, se complétaient, et ils ne tardèrent pas à s’avouer leurs sentiments. Leur relation amoureuse ne passa pas inaperçu dans l’école mais le fait qu’ils ne se cachent pas les aida à passer outre les rumeurs qui pouvaient circuler dans les couloirs. Shin était vraiment très amoureux, et pour la première fois, il sentait que le dessin n’était plus une échappatoire, un défouloir à sa peine, il mit un peu de recul avec ses créations et ça ne les rendit que plus impressionnantes encore. Il pouvait faire la part des choses, et il se sentait mieux. Il se sentait si bien avec son amoureux, à un point qu’il ne pouvait même pas décrire, et il espérait que ça durerait toujours.

Pourtant un soir, après une soirée romantique passée à l’extérieur de l’école, alors qu’ils revenaient à l’internat en voiture, un pick up les percuta et envoya la voiture dans le décor. Shin resta conscient bien que blessé, mais son petit-ami eut des blessures plus graves et tomba dans le coma. Pendant trois semaines, Shin se cloitra dans sa chambre en attendant des nouvelles de son copain. Ses camarades de classe lui amenaient leurs notes pour l’empêcher de prendre du retard, et rendaient les devoirs écrits de Shin aux professeurs. Shin savait que ça ne pouvait pas durer, mais c’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à se convaincre de sortir de la chambre, de laisser son téléphone dans la chambre, en risquant de rater un appel. Il s’inquiétait tellement, ça le rongeait. Et il suffit d’un simple appel de la mère de son petit-ami pour clore le sujet. Ses blessures étaient trop graves et il n’y survit pas.
Son mécène n’attendit pas deux jours avant d’aller voir Shin et il le secoua. Shin ne pouvait pas laisser tomber maintenant, il avait fait tant d’efforts pour arriver ici, et son petit-ami n’aurait pas accepté qu’il échoue à ce stade de ses études. Alors Shin retourna en cours, mais il lui fallut quelques temps pour pouvoir se remettre à étudier convenablement. Il se sentait seul à présent, plus seul que jamais.

Il étudia de plus en plus dur pour oublier sa douleur et sa solitude, ses notes grimpèrent et ses capacités se précisèrent, il devint l’un des meilleurs de sa promotion et décrocha son diplôme brillamment. Après ça, son mécène lui obtint un poste de graphiste dans une société de jeux vidéos basée à Tokyo. Shin partit donc pour la capitale et s’installa dans un petit appartement. Cela lui paraissait incroyable, la dernière fois qu’il était arrivé dans une ville, il avait été rejeté par tous les propriétaires qu’il avait rencontré… là, il n’avait que l’embarras du choix.

Sa vie prit donc un tournant qu’il aurait à peine pu imaginer quelques années auparavant, mais les dernières années passées le hantaient toujours, son petit-ami lui manquait énormément, alors il se décida à tourner la page pour ne pas vivre dans le passé. Il prit son travail au sérieux mais à côté de ça, il ne se priva pas pour sortir et rencontrer des gens.

Son quotidien était rodé, presque routinier lorsqu’on commença à entendre parler des agressions. Ayant l’habitude de sortir le soir, Shin s’inquiéta quelque peu, mais parce qu’il était en mesure de se défendre il ne se priva pas de continuer de sortir comme il le souhaitait. Après quelques temps, pourtant, il ressentit la désagréable impression d’être suivi et observé, mais il avait beau regarder autour de lui, il ne voyait personne. Il tenta de se rassurer, se persuada que cette histoire d’agressions le rendait un peu parano, et prit quelques précautions en arrêtant de sortir seul.
Malheureusement, un soir il sortit tard du travail et dut rentrer chez lui à pieds, il se hâta mais cela ne l’empêcha pas de tomber dans la gueule du loup. L’homme masqué, cagoulé et ganté décrit par plusieurs victimes se tenait devant lui. Shin fit demi-tour pour tenter de fuir, mais l’homme le rattrapa et le retourna vers lui pour lui enfoncer un couteau dans l’abdomen. Shin tomba sur le sol mouillé et son agresseur se mit à le rouer de coups, il le frappa à coups de poings et à coups de pieds, les coups de couteau se répétèrent. Quand Shin pensa que l’inconscience allait le soulager, l’homme l’attrapa par les cheveux et approcha sa bouche de l’oreille de sa victime.
« Les cartons rouges reviendront bientôt… »
Shin sombra.

Il se réveilla néanmoins après plusieurs jours, à l’hôpital. De nombreux bandages recouvraient son corps et la douleur se répandait le long de ses membres au moindre de ses mouvements. A peine se fut-il réveillé que des policiers vinrent prendre sa déposition, ils l’interrogèrent longuement pour avoir un maximum de détails mais Shin ne se souvenait pas de tout et les infirmières demandèrent aux hommes de partir. Shin demanda également à ce que son identité soit cachée, il ne voulait pas que tout le monde le voie comme une victime.

Deux semaines après, il sortit de l’hôpital, une autre semaine s’écoula avant qu’il ne sente près à ressortir. Il voulut même retourner au travail mais son patron refusa, préférant le laisser se reposer. Lorsque, quelques jours après, on annonça la mort d‘un étudiant, Shin ne trouva rien de mieux pour passer le temps que de faire des recherches sur celui qui venait d’être surnommé « Midnight Doom ». Auprès du corps de l’étudiant, à l’enterrement duquel Shin s’était rendu, un carton rouge avait été retrouvé. Il comprit alors à quoi faisait allusion la menace de l’agresseur, ces cartons rouges désignaient probablement des personnes. Mais qui, et pourquoi ? Est-ce que c’était une punition ? Une attaque préventive ? Et pourquoi est-ce que Shin avait-il été choisi pour faire passer la menace ?

× Prénom : Caro
× Âge : 22 ans
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× Comment avez-vous connu le forum ? mwahahaha

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