× Taille : 180cm
× Poids : 60kg
× Style vestimentaire : Min et les vêtements ? C’est une histoire qui a son intérêt oui, peut-être. Pourtant il n’y attache pas une importance si grande. Du moins, il préfère ne pas en accorder de trop. Juste avoir l’air correct et ne pas ressembler à un chiffon non plus… Pourtant, il sait y faire à ce niveau et quand il en parle, ça lui donne des airs d’accro mais rien de ça en réalité.

« Les vêtements… en toute logique déjà, il faut qu’il m’aille. Je ne pourrais pas me sentir à l’aise dans tout et n’importe quoi. Déjà, il est complètement hors de propos que je mette des baggys qui tombent jusqu’à mi-fesses. Non, j’en ai jamais porté et ne compte pas en mettre un jour même si cela est un style qui peut aller à certains. Personnellement, je n’ai pas très envie de m’y tenter. Les vêtements larges en fait, à part un bon survêt de sport ou un long t-shirt, je n’en porte pas réellement. Je préfère généralement les chemises, les fameuses quadrillées ou à carreaux, comme vous voulez. Les unicolore aussi sont plutôt bien, les blanches en particuliers pour certaines occasions. Accompagné d’un bon jean, cela fait amplement l’affaire généralement ! Autant déchirés qu’ordinaires, ceux-ci me vont plutôt toujours. Avec ou sans une ceinture de couleur sobre avant une boucle tout aussi sobre. Dis comme ça, j’ai l’air d’un obsédé de la mode et des détails mais c’est pourtant ce qu’il revient le plus souvent dans mon style.
Sinon, des baskets, des bottes, ce que vous voulez aux pieds. Je ne suis pas si compliqués en fait du moment que ça me plaît. Aussi niveau couleur, du blanc, bleu, rouge et noir. Tant que ça n’est pas flash ! Je tiens pas particulièrement à briller à cent mètres à la ronde ! Je crois que globalement ça résume. Oh juste dire que je n’attache pas d’importance aux marques. Encore heureux on dira. Mais bon, en somme j’ai du mal à trouver mon compte, prenant souvent le même genre je trouve…

Oh j'aime la mode Européenne et Japonaise. Aller en France, Suisse et au Japon pour acheter deux trois vêtements serait un luxe merveilleux ! Je suis bête *rires*. »
× Piercings/Tatouages : Aucun.
× Signe particulier : Quand il rit, il a un œil qui se ferme plus que l'autre. Le gauche. Il est ambidextre.

× Caractère : Calme, imprévisible, gentil, fougueux – oui tout en étant calme s’il-vous-plaît – joyeux, loyal et philosophe à ses heures perdus…

On ne va pas dire que Min est tout mou… Non mais disons qu’il est un exemple de sang froid ! Ce garçon pourrait faire tout dans un calme olympien, peu importe sa panique ou son désordre intérieur. Dire qu’il est habitué aux situations de crise serait en faire un héros selon lui et il ne se voit pas comme ça le moins du monde. En fait, MinWoo a trouvé un équilibre intérieur en gardant ses troubles à l’intérieur et en essayant de dégager uniquement le meilleur. On pourrait facilement se dire alors qu’il cache quand il ne va pas bien : pas du tout. En fait, il serra du genre à chercher la juste personne pour en parler calmement en échangeant les avis et expériences. En fait, en façade le Wonnie ne semble rien laisser paraître sauf sa joie.
Donc oui, calme, même s’il lui arriverait de s’énerver brusquement, ce serait dans ses mots ou gestes que cela se verrait. Sa voix monte rarement pour crier sur quelqu’un. Il donne facilement des airs de pacifiste au final. C’est pas comme s’il faisait une campagne pour la violence non plus. En fait, MinWoo a tout du garçon responsable. Faites de lui un maître yoga et vous n’y perdrez sûrement pas votre argent.

Imprévisible ? Lui-même il ne comprend pas comment ça se fait. Il fait que réagir sous impulsion, toujours dans un certain calme, sauf qu’il semble moins neutre. C’est quelqu’un qui aime sourire donc exprimer sa joie spontanément… Bref, un angelot jusque là. Car en plus d’agir franchement, il est gentil et à généralement le cœur sur la main. Essayez d’en profiter, et il saura détourner le tout en vous faisant un sourire et vous remettant dans ce qu’on pourrait appeler le « droit chemin ». Le coréen aime aider, c’est un fait indéniable mais parfois il sera le seul juge de s’il doit apporter son aide ou non. Ce sans vous demander si vous êtes d’accord, ce qui lui donne un côté… pas agaçant mais « je me mêle de ce qu’il ne me regarde pas » mais jamais pour faire du mal, il faut le comprendre. Aussi le garçon sait très bien que certaines aides n’apportent pas le meilleur… Toujours agir pour le meilleur !

Pourquoi ? Parce que le garçon a le souci évident de bien faire. Ne pas être inutile, ne pas laisser être inutilisable ce qu’il fait, trop insuffisant. Autant il aime aider, ses efforts devraient absolument mener à quelque chose d’un peu fructifiant, qui apporterait quelque chose à quelqu’un. Non seulement pour lui mais aussi simplement parce que ça serait du temps pour rien avoir fait. Puis il a toujours cette impression de pourvoir facilement décevoir. Même si on ne se repose pas sur lui, même si on lui dit que ça ira, Min aura peur de ne pas faire assez bien. Cela lui donne un côté perfectionniste mais soucieux aussi. Pourtant, ce soucis de bien faire, il ne se l’ « inflige » qu’à lui. Quand il est question des autres, le coréen apprécierait la chose la plus moindre. C’est sûrement pourquoi il est plutôt humble : n’étant jamais satisfait, de quoi irait-il se vanter alors ? Non. Avec une personnalité pareille, il est difficile de croire que Minou a de l’assurance ! Mais pourtant, il faut savoir qu’il en a : autrement, il ne possèderait pas un tel sang-froid. En fait, dans le feu du moment, il se rend compte qu’il possède les outils pour intervenir et sauver une situation.

Jusque là, vous avez envie de dire : « ne serait-il pas un peu naïf ou candide ? » Un peu oui, mais c’est parce qu’il ne prend aucun temps d’observer les gens, leurs réactions et tout le reste. Il aime que les choses soient claires sans qu’il ait à chercher dans vos mouvements et réactions. Autant que ce soit dit crument qu’il comprenne ! Vous aurez les occasions de lui dire car il est très ouverts aux autres, ayant l’envie de tisser des liens, d’avoir des amis, des proches.
Quoi d’autre ? Le coréen est très joueur, plus ou moins perspicace et d’une fainéantise décourageante malgré son désire de « perfection » ou de l’approche de la perfection. Enfin, il y a juste des domaines dans lesquels le jeune homme veut bien se laisser bosser à s’en tuer presque. Et d’autres où il piquerait un bien un somme pour chaque moindre effort ! C’est un petit côté illogique et imprévisible de sa personne. Et si la perfection dans certains cas était de faire le minimum requit, demandé, à avoir ? Oh belle phrase pour justifier ce comportement mais aussi qui met en avant la réflexion de Jung fils ! Et bien oui, vous pourrez parfois le surprendre à penser seul dans son coin, et faire passer en revue tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Dans ces mêmes moments, il chantera, jouera ou se laissera un peu aller à la mélancolie. Pourquoi pas ? Les coups de pompe, ça lui arrive aussi.

Son principal défaut est en fait sa franchise. Dans le bon sens comme le mauvais, surtout le mauvais. Puis, il est un peu vieux jeu malgré le fait qu’il soit de la nouvelle génération. Il ne vit pas assez comme un jeune mais déjà comme un adulte. Aspect assez rébarbatif. Mais il s’y attache, au moins il ne tombe pas sur certaines personnes ainsi. Car oui, son deuxième défaut massif et les préjugés qu’il a dans sa tête à propos de certaines choses. Déjà il reste borné sur les personnes futiles : il a horreur de ça. Sincèrement, c’est le seul cas où il ne voudra pas aller voir plus loin.

Et j’en passe des choses : sa gourmandise par exemple, son humeur d’ours le matin ou encore la manie de cogner le front le samedi matin contre quelque chose de froid, sans le vouloir… Mais même moi, je ne peux pas résumer Jung MinWoo intégralement.

× Qualités : Calme, gentil, fougueux, joyeux, loyal, sérieux, droit, honnête, tranquille
× Défauts : Imprévisible, fougueux ², mélancolique, franc, trop mature, perfectionniste

× Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
× Situation amoureuse : En couple avec ChoYo Ri. Cela va faire un an et ils sont même en train de déballer les cartons dans leur nouveau et premier foyer.

× Goûts : Les lieux et choses enfantines, la musique, les pays étrangers, le chocolat, les fraises, le caramel, la glace à la vanille, les animaux, les enfants, les parcs, les feuilles jaunes, la neige, le vent, les falaises, les bibliothèques et salles vides...
× Dégoûts : La bêtise, la méchanceté gratuite, la noix de coco, les dramas (pas les séries mais les situations), le vert, la pluie, les petits cailloux, la farine, certains codes sociaux, les gens qui pensent tout savoir, la météo...
× Loisirs : Chant, danse, aller au cinéma, tenter de nouveaux sports, acheter des objets bizarres et inutiles mais drôles...
× Peurs : Être abandonné, délaissé.
× Addictions : A part sa collection de petits objets... pas vraiment une addiction...

× Secret : Pour l'instant, sa relation avec ChoYo n'a pas été révélée. Mais à son sens, ça ne devrait pas être un problème.

L'histoire de ma famille aurait pu être tout à fait banale. Un père, une mère, une grande-sœur et puis moi. Seulement, les bonnes choses ne durent jamais assez longtemps. Si elles durent déjà ! Mon père, Joo Min Jung, l'apprit rapidement. Il n'avait pas plus d'un an quand il fut abandonné par sa famille. Oui, sa famille, non pas sa mère. Et encore, il était en vie parce que cette dernière avait refusé d'avorter. Il a vogué d'orphelinats en maisons d'accueil. Puis on l'adopta et il vécut paisiblement. Jusqu'à ce que les Jung reviennent dans sa vie. Les Jung sa vraie famille, celle qui n'avait pas voulu de lui. Il a essayé de les aimer mais ça a échoué. Père n'a jamais voulu m'expliquer vraiment pourquoi. En fait, si ça n'avait tenu qu'à lui, on n'aurait jamais rien su des Jung. On ne porterait même pas ce nom de famille mais l'histoire semble si compliquée... Pour une certaine raison, il en voulu énormément à sa famille d'adoption à la même époque et mit pas mal de temps à pardonner.
Comparé à ça, la vie de ma mère était un fleuve tranquille. Enfin, seulement en comparaison. Ils ont tout fait pour qu'on se sente comme une vraie famille. J'ai été choyé. J'aimais tellement le foyer qu'on avait. Ce sont quelques-uns de mes plus beaux souvenirs.

Bref, aucune zone d’ombre comme on peut le constater. Sauf qu’alors, quand Min Hee fêtait son sixième anniversaire, la porte sonna pour trouver mon oncle dans un état pitoyable si bien que Joo Min ne put même pas oser penser à le laisser dehors et agit de suite pour l’aider. En passant devant moi, l’odeur qu’il avait sur son manteau me fit éternuer pour de longues minutes et mes petits yeux en étaient rouges. Ma sœur, quant à elle, soulignait une odeur effectivement particulière mais Umma nous conseilla de ne pas en faire commentaire, pensant qu’on parlait de son odeur corporelle. Nous n’en savions rien mais on avait pas tant tord de souligner cette odeur. Mon père comprit tout rapidement en faisant les poches, innocemment, du manteau de son frère. Quand il sortit sa main, de la poudre blanche était déposée en importance sur sa peau. Sans compter le sachet qu’il avait tiré… De la drogue. Dans la seconde qui suivit, il devint fou d’inquiétude, se mit en colère comme jamais il ne l’avait fait, secoua son frère et vit ses bleus à ses pommettes. Voyant son état, prit de panique, il le garda à la maison, le soignant à l’aide de ma mère qui était un soutien non-négligeable. Tout ça pour ne pas qu’il se retrouve à l’hôpital, qu’on découvre qu’il était toxicomane et qu’il finisse entre les nerveuses et vieilles mains de mon grand-père. Ce fut le début d’une énorme erreur.

Il élit un bon moment domicile chez nous, alors qu’on avait tout juste une chambre à lui donner. Il sortait mystérieusement le soir quand ma mère était de garde à l’hôpital et mon père trop fatigué pour veiller la nuit un peu. On ne savait jamais où il allait mais le matin, il rentrait toujours dans un état qui mettait mon père en colère… Il ne lui criait pas dessus, semblant en fait très inquiet mais aurait-il fallu finalement le laisser à mon grand-père… peut-être non ? Oui, peut-être aurait-il arrêté ses fréquentations douteuses.
C’est comme ça que le soir où il partit, nous pensions reprendre un train de vie normal. Ma sœur n’en pouvait plus de sauter partout et moi je regardais tout le monde de façon dégagée sans dire mot. La semaine durant, il n’y eut rien de particuliers si ce n’est les plaintes du quartier : les gens disaient qu’une bande les gênait le soir en plus de dégrader les alentours. Mon père n’avait pas le temps de s’en occuper et ma mère ne prenait pas l’histoire trop au sérieux. Moi et ma sœur n’étions pas réellement alertes non plus, on ne réalisait pas vraiment. Ce soir-là, j’étais si content : père rentrait plus tôt et on avait prévu de passer la soirée à regarder des Disney. Tout se déroulait si bien, il promit même que le lendemain ils iraient s’amuser à une foire dans le coin en pinçant les joues de ses deux enfants. On alla se coucher, lui aussi alors que ma mère passait la nuit à l’hôpital… C'était cette nuit-là que…

« Min Ki, Min Hee ! Levez-vous vite les enfants, vite ! Min Ki ! »

Je me souviens avoir difficilement émergé alors que ma sœur avait les yeux bien ouverts, écarquillés même de peur en se levant vite. Mon père me prit dans ses bras avant d’aller je ne savais pas trop où. Je voyais que du rouge, orange, jaune autour de moi. Les couleurs semblaient me caresser ou tenter du moins en déposant une suie noire sur mes petits bras. Un bruit assourdissant par-dessus les flammes semblaient nous indiquer une marche à suivre alors que les flammes – je savais enfin que c’en était – brûlaient deux fois plus fois, redoublant la chaleur ardente. J’avais très peur, surtout quand mon père me lâcha et me dit de passer par en-dessous une planche. Je ne bougeais pas, les flammes semblant m’hypnotiser d’une façon malsaine. Je ne comprenait pas où était passé notre foyer sur lequel j’avais fermé les yeux pour m’endormir paisiblement. Mais ma sœur me tira d’un coup de ma léthargie… On passa tout juste alors que je demandais sans cesse mon père. Je ne me souviens pas de grand-chose ensuite. Seulement de la maison en train de brûler et l’absence de mon père. Ma mère arriva alors en catastrophe nous serrant dans ses bras… pleurant… Au petit matin, il ne restait presque plus rien… de la maison… de mon père aussi. Les jours suivants n’ont été que questions et pleurs.


Depuis ce jour, depuis que mon père a perdu la vie en nous sauvant, tout est moins beau. Ma sœur et moi sommes devenus certes plus unis mais notre père nous manquait tous les jours. Surtout quand ma mère travaillait sans cesse à l’hôpital, étant devenu l’unique revenu de la famille. Sans compter que la famille Jung qui nous avait lâché depuis un moment avait eu vent des choses. Mais aussi étrange que cela pouvait paraitre : rien d’abord, aucun signal d'eux. Nous avions du coup déménagé aussi, ne voulant même plus rester dans cette ville. Ma mère avait des nouveaux créneaux de travail insupportables et très vite des fossés se créaient avec elle. Plus je grandissais plus notre entente était partagée : amour sincère et disputes virulentes. Même si je ne criais pas, les mots suffisaient en eux-mêmes pour être virulents. Faut dire, j’ai toujours été pas mal susceptible mais justement, elle ne savait même plus ça de moi. Elle ne me connaissait plus et au fond, je ne pouvais pas lui en vouloir mais n’avait-elle pas le droit alors de me juger selon moi. Elle devait lointaine et pensait savoir de nous alors que ce n'était plus le cas. Période aussi difficile pour moi que pour Min Hee. Surtout quand à mes 8 ans et aux 10 ans de Min Hee, on entendit le mot « remariage ». Mon monde s'écroula. C'était bizarre de savoir que quelqu'un allait définitivement prendre la place de mon père. Pour moi, c'était comme s'il allait revenir à un moment, bien que je savais que ce n'était pas le cas. J'aurai pu l'accepter. J'aurais pu... si ça n'avait pas été ce genre d'homme qu'elle avait choisit. A croire qu'on était tellement dans la galère que n'importe qui pouvait être un soutient pour elle ! C'est dur comme parole, mais rien que le souvenir de cet homme est difficile en soi. Pour moi, pour Min Hee... pour ma mère aussi. Un fossé de plus. Leur rencontre à ces deux-là ? La première affaire sérieuse de ma mère depuis longtemps... Oui rien que dit comme ça, ça sent le festival d'absurdité !

C'est officiel, Kang Ji Ahn est arrêté pour divers délits : drogues, commerces illicites, trafiques humains même, bref ! L'image du parfait voyou, pour un peu et on ajouterait qu'il ferait partie de la mafia - on a hélas jamais eu de preuves pouvant permettre de dire si c'était le cas ou non mais les gens se plaisaient à faire allusion à cette éventualité. C'est en cette grande occasion qu'il connu cette femme. Droite, grande, belle, un brin hautaine mais empruntant à une certaine douceur dans les traits de son visage. Ses cheveux n'était pas d'un noir encre comme toutes les femmes que Ji Ahn avait connues, non. Une couleur caramélisée, légèrement foncée avec quelques brins semblant presque blonds. Et c'était là qu'il la rencontrait : niveau charme, ça laissait à désirer. Elle allait le soigner, apprendre à le comprendre pendant son jugement. Puis suite à une réussite le menant quand même en prison, elle allait même l'attendre. Qu'est-ce qui clochait chez cette femme ? Des hommes, elle pouvait en avoir des plus raisonnables, des plus prestigieux et au moins pouvant se poser à ses épaules. Mais Ji Ahn ramait pour atteindre ne serait-ce que sa cheville. Et pourtant quand il sortit, il dépassait de haut tous ces crétins d'hommes - comme elle les voyait depuis la mort de son mari, ou devrai-je dire... ex-mari... - juste grâce à elle. Mais Yun Jun ignorait qu'il en valait autant pour ce rebelle Kang. Voilà, la rencontre de choc, choc des éléments... flagrant... Quelques semaines plus tard, il était chez nous, avec sa fille, Sun Ji. Le seul ange de l'affaire... ma première histoire de cœur aussi et ô combien compliquée. Mais gardons ça pour plus tard, il n'est pas encore question de ça.

Kang Ji Ahn... Sincèrement, la plupart du temps il me faisait vraiment peur. Il n'était pas moche comme homme, mais ses joues creusées par la cigarette (je préfère penser encore que ce n'était que des cigarettes) et ses yeux vides et durs lui donnait un air effrayant que n'importe qui s'éloignerait et le trouverait peu soigné. Il devenait souvent fou de rage à savoir que des hommes fréquentaient ma mère, pas dans le sens auquel vous pensez non, dans le sens où simplement elle travaillait avec eux ou pour eux. Ma mère s'imaginait vraiment que on aimait, moi et Min Hee, notre... beau-père, alors que si je ne bougeais pas dans ses bras, c'était par peur et incommodité. Je me souviens encore de son odeur infecte. Semblable à celle de mon oncle jadis... Il me parlait avec cette voix sombre qui sans même savoir le contenu de la demande me ferait obéir, pas par amour mais par peur toujours.

A mes 12 ans, je pensais déjà à vouloir partir, tous les soirs je priais pour ne pas entendre les cris de cet ivrogne et drogué. Il n'était déjà rien à mes yeux comparé à mon père, mais même par rapport à un homme... il ne valait pas grand-chose. Je le haïssais presque oui, du haut de mes 12 ans. Min Hee avait 14 ans et faisait un petit ménage payant dans une épicerie pour nous accorder à moi et Sun Ji quelques plaisirs, mais surtout pour aider ma mère qui bientôt allait retomber à un point mort, ne pouvant exercer son métier proprement avec les plaintes du Kang. Elle commençait sagement à retrouver la raison en songeant à le quitter ! Mais en y pensant, mon cœur se déchirait à savoir que tôt ou tard, on laisserait alors Sun Ji dans cette galère avec cet homme. Alors par peine, car je m'étais attaché à ce petit bout de jeune femme, je passais mon temps à lui promettre que tout s'arrangerait... Que tout irait bien, que je l'aiderai, que je serais toujours là pour elle quoi qu'il arrive. Depuis mes 8 ans, je lui disais ça, 4 ans... Et ça suffit pour qu'un beau jour, elle me dise de sa petite voix de petite fille de 12 ans « Min Ki... saranghae yo ! ». Au début, j'ai sourit, je ne comprenais pas. On était presque de vrais frères et sœurs, ça me touchait qu'elle le dise, mais je pensais pas au même sens qu'elle.
C’est à ce moment que les Jung réapparurent avec leurs offres pour soi-disant aider. Je ne savais pas comment le prendre… Au début ma mère refusa sans cesse de les laisser nous héberger mais quand joindre les deux bouts devenait de plus en plus difficile, que Ji Ahn devenait de plus en plus fou et que nos rébellions se faisaient de plus en plus courantes… elle finit par céder. Au fond, je me sentis coupable… J'avais souhaité plus que tout qu'elle finisse par accepter, sans même penser à Sun Ji. J'avais eu l'illusion qu'elle était attachée à moi et que partout où j'allais, il était normal qu'elle y aille. Moi, à 14 ans, je pensais encore comme ça... Mais bien-sûr, elle resta dans cet enfer alors que moi et Min Hee...

C’est là que la vie de prince devait commencer. A mes 14 ans. Mais je suis le fils de mon père et sachant qu’il ne pouvait plus voir sa famille, c’est que celle-ci n’était pas digne de confiance selon ma jeune personne. Pourtant ils voulaient m’en apporter des choses : de l’argent, une nouvelle école, de nouveau vêtements, une nouvelle coiffure et j’en passe. Ma sœur, elle, ne se faisait pas prier, elle employait une autre méthode : faire la casse-pied qu’elle savait si bien faire ! Toutefois j’admets que tout ce que je vis de bien, je leur dois mais quel sera le prix de tout ça ? D'autant plus que maintenant que mon grand-père est sur le point de lâcher son dernier souffle. Ma tante jubile bêtement et mon train de vie devient insupportable mais comme mon grand-père m'a à la bonne, il veille à mon confort. Ce qu'il n'a pas fait avec mon père, il semble vouloir le faire avec moi et je ne refuse pas cette relation, cette entente mais ce n'est pas toujours aussi simple. Surtout que le voile sur l'histoire de l'incendie de ma maison, qui me laissa une crainte phobique du feu, a commencé à se lever. Les causes viendraient de la bande dont tout le monde se plaignait, une bande qui ne faisait pas des activités très nettes : échange de substances illicites. Alors je ne peux m'empêcher d'être mal à l'aise sachant que mon oncle qui était venu plus tôt… Non, il ne faut pas qu'il soit mêlé à ça et pourtant je ne peux m'en empêcher.

Je me disais à mes 16 ans que je n'avais plus le droit de me cacher derrière une candeur que je semble pourtant avoir un peu gardé. Très vite, je me confrontais à devoir revoir ma mère, pas quand elle venait, mais à la visiter moi-même. A chaque fois qu'on se voyait auparavant, on se donnait rendez-vous en-dehors, et mon sourire s'étendait en voyant que Sun Ji était avec elle. A 16 ans, c'est moi qui venait et qui affrontait du regard Ji Ahn. Ça me rendait mal plus qu'autre chose, à savoir que cet homme m'avait en plus un jour réellement considéré comme son fils... pour ses intérêts remarque. C'est moi qui emmenait Sun Ji chez mon nouveau chez moi, la couvrant de quelques cadeaux... Vous savez, je n'avais jamais répondu à sa petite voix. Mais mes actes semblaient lui dire tous les jours ce que je croyais penser. J'ai pensé pouvoir l'aimer mais jamais le mot ne sortait. Je voulais l'aimer, pour la sortir de là et lui apporter une quelconque douceur. Mais je ne l'aimais pas comme elle l'attendait. Je l'aimais comme un frère aime sa sœur. Elle le savait... je suis certain qu'elle le savait mais pourtant. Elle a tout fait pour rester avec moi. Si j'étais une sorte de prince, elle s'imaginait comme la cendrillon... Pardon encore Sun Ji ne pas avoir pu t'aimer comme tu l'attendais, tu le méritais, plus que ça même. J'ai l'impression de n'avoir fait que jouer avec toi et ton sourire ne m'y trompera pas. Je te connais trop bien. Mais tes encouragements m'ont mené loin ! J'ai fini repéré par une agence et me voilà, aujourd'hui, chanteur. Et moi... Sun Ji, qu'ai-je fait pour toi ?
Quand j'allais avoir mes 17 ans, je dus lui dire le fond des choses. Elle sortit de nulle part ce fameux sourire, les yeux brillants qu'elle ferma en s'excusant. Pourquoi ? C'est moi qui le devait. J'étais le plus heureux des deux... Pourtant, ce jour-là, je crus bien que j'allais pleurer. Quelques mois plus tard, je rendais visite à ma mère. La maison était à moitié vide. Tout ce dont j'eus le droit, ce n'est pas le sourire de Sun Ji mais seulement une lettre expliquant ce que ma mère refusait de dire, à bout de nerfs. Kang Ji Ahn et ma mère, Jung Yun Jun s'étaient séparés. Elle disait qu'elle ne renoncait pas à me retrouver un jour, peut-être même qu'un jour je l'aimerai... moi hélas, j'en doute. Mais si c'est pour elle, je veux bien y croire aussi.

Le reste fut la vie ordinaire d'un étudiant. Du moins quand on sait que je suis quand même assez riche, partit au Japon et un chanteur qui fait son chemin, on se dit que ma vie ne doit pas être si ordinaire. Mais j'ai eu ma part de souffrance. Maintenant, je dois prendre le contrôle de ma vie pour ne pas me laisser manipuler et faire honneur à mon père et peut-être à ma mère… Mon but ? Remercier Sun Ji, faire d'elle ma seconde princesse après la femme de ma vie qui faut encore que j'ai enfin trouvé.
ChoYo. J'aurais mis le temps avant d'être enfin capable de faire un pas vers elle, d'être à peu près un homme. J'aimerais lui offrir le monde si je pouvais. Mais en attendant, je me contente de lui offrir un foyer puis un peu d'amour. C'est peut-être bête mais c'est tout ce à quoi j'aspire malgré mon métier.

× Prénom : Code Name... K (où est mon agent J ?)
× Âge : Toujours le même ;)
× Pays/Ville : France
× Comment avez-vous connu le forum ? Hehe.

× Star en avatar : Kris [EXO] (Qu'on me corrige si je me trompe, je les connais mal - pas taper ChoYo)
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