{ Part 1 ; [already] No Happy Ending }
Au début, c'était très simple. Un Homme. Une Femme. Monsieur Abe. Mme Chance.
Un coup de foudre bête et stupide, un nouveau couple bientôt, très vite un appartement pour deux, des sourires, du bon temps, l'âge et les années qui avancent. Un mariage et déjà, un premier enfant.
Tout ça était d'un ordinaire, n'est-ce pas ? Mme Abe Chance attendait deux enfants. Des faux jumeaux, un garçon et une fille. Quel bonheur ! Juste parfait. Son marie était si fier de cette nouvelle. Il n'était pas souvent là mais dès qu'il rentrait, il se souriait à lui-même sachant que sa famille se trouvait là.
Mais savait-il qu'il aurait dû être là à cet accouchement ? Non pas parce que tout futur père devrait accompagner la future mère dans cette épreuve et voir ses enfants naître. Non. Parce que tout simplement, ils ont bien manqué de ne jamais naître et elle de ne jamais s'en sortir.
Ce jour-là, ce sont deux enfants très faibles et fragiles qui sont nés. Ils avaient manqué de mourir d'ailleurs et que la naissance ce soit bien passée sans césarienne relevait tout bonnement d'une chance exceptionnelle ou du miracle divin.
Akio et Reina Abe, dans des couveuses au lieu des bras de leur mère ou de leur père. Ce n'était pas la naissance que la mère des deux jumeaux avait espéré et ne pas pouvoir prendre ses nouveaux nés dans ses bras ne la rendait que plus désespérée de la situation. Le nouveau père quant à lui, sur le chemin, avait reprit bizarrement la cigarette... Comme quoi, ce n'était pas qu'un stéréotype !
Que d'inquiétude qui se résultèrent, après une semaine, à la sortie d'une famille comptant quatre membres.
« This Is The Way You Left Me »Les premiers jours dans cette nouvelle maison pour ces bébés étaient des jours de bonheur total. Les parents étaient tellement heureux qu'ils ne voyaient rien de ce qui pouvait clocher autour d'eux. C'est comme ça qu'en fait, le drame arriva.
Le problème avec des jumeaux, surtout quand il naissent d'une mère très fébrile et menue, ils sont petits, faibles, fragiles et vraiment moins bien "opérationnels" de suite que les bébés naissant sans doublure.
Le premier à céder fut hélas Akio. Trop faible, plus faible que sa sœur depuis la naissance, au premier souci, la crise intervint. Ce n'est que quand les deux bébés commencèrent à aller mal que l'alerte se déclencha. Mais à l'hôpital, ils se doutaient que ce serait déjà trop tard pour l'un des bébés. Akio ne tint pas le choc et perdit sa petite vie. Ce fut un premier traumatisme, mais quand Reina fut annoncée comme inapte à sortir de l'hôpital et en 'instance', le moral ne s'arrangea pas pour le couple.
Les semaines suivantes furent une vraie et simple horreur pour eux et ce ne fut qu'au bout d'un mois que Reina put sortir de l'hôpital. Elle fut couver et protéger, même si ses parents avaient initialement la notion de la 'cool attitude' même pour des parents.
La jeune fille s'étonne encore qu'on la laissa finalement faire tout ce que bon lui plaisait par la suite. En fait, elle croit surtout que ses parents voulaient oublier qu'elle allait mal et que sa santé pouvait être fragile éventuellement. Faut dire qu'elle ne voulait pas non plus y faire allusion après. C'est comme si tous avaient décidé de se faire un mensonge.
C'est peut-être pour ça que ça n'a plus marché...
« No hope, No Glory, No Happy Ending »En effet, Reina ne fut pas bien grande quand les disputes commencèrent, quand les cris se faisaient entendre et quand les pleurs se taisaient ou s'engouffraient dans le coton des vêtements en cachette. Reina, malgré son jeune âge comprit très vite que ça allait mal, à sa façon. Mais quand sa mère ne fit que la prendre pour partir de chez eux, là, le point d'interrogation flottait au-dessus de sa tête.
Donc oui, au début, Reina vécut avec sa mère. Mais quand celle-ci demanda clairement le divorce, tout se compliqua. Elle était malade et songeait à se remarier à un homme qu'elle avait rencontré. Le juge n'était pas certain que ce soit une bonne idée pour un enfant si jeune et le père avait une santé meilleure, et était donc plus apte à s'occuper d'enfant fragile.
« Then live the rest of our lives ; But not together »Pas qu'elle ne voulait pas de son père mais se séparer de sa mère était tout aussi douloureux que ne pas avoir vu son père durant tout ce temps. La petite en avait marre d'être valdinguer comme un sac ou un ballon de rugby entre ses parents sans que ceux-là reviennent ensemble. Seulement, elle était aussi trop petite pour avoir une réelle conscience de ce qu'il se passait. Elle sentait juste qu'elle devait rendre les choses plus simples et penser à grandir. Alors vite, le caprice cessa et elle tenta de s'habituer.
Paroles en gras et entre guillemets : Mika ▬ Happy Ending
{ Part 2 : Never Ending Story }
On croit souvent qu'une séparation est une fin. Mais la vie est pleine de surprise et le père de Reina le savait très bien, la mère de celle-ci également vu que tous les deux n'en restèrent pas là. Pour Reina, au début, elle ne pouvait pas croire que les choses iraient mieux. Elle ne voulait pas que ça aille mieux et autrement. Si cela devait aller bien, alors tout devait tourner comme elle s'imaginait que cela devait. Mais elle était si petite, que pouvait-elle dire ?
La petite nippone ne savait même pas pourquoi on avait choisit d'accorder la garde à son père plutôt que sa mère. C'était le brouillard total.
« Not the end but the beginning of another story »La difficulté intervint au remariage de sa mère qu'elle accepta car elle ne voyait pas faire autre chose. Seulement, elle se sentit exclue de sa nouvelle vie à elle. La femme pourtant lui fit rencontrer sa belle-famille mais impossible de s'y faire.
Elle restait au loin de ses trois frères et sa sœur par recomposition. Elle vivait avec eux pendant certaines vacances et préférait que ça se limite à ça vu comment la métissée japonaise se sentait mal.
Alors vous devez vous dire que lorsque son père songea plus tard lui-même au remariage, ce fut une catastrophe pour la jeune métisse hum ? Au début, Reina était vraiment sceptique, oui. Elle imaginait avoir deux fois ce sentiment de ne pas faire partie d'un monde - enfin encore plus qu'elle ne l'a déjà au naturel à cause de sa vision particulière des choses. Et pourtant, tout fut nettement différent de ce qu'elle se laissait à imaginer. Bien-sûr, avait-elle espéré que ça se passe bien mais, ce fut tout de même complètement autre chose...
« Starting from now we are gonna use our laughters and tears for a long time »Reina était déjà une assez grande fille pour comprendre ce qui allait se passer, à 14-15 ans, on n'est pas adulte mais on est plus un petit bébé non plus. En fait, au début, elle n'était pas du tout sûre de vouloir voir cette nouvelle famille... Puis, quand elle daigna enfin faire part de sa présence, non pas sans gêne alors qu'elle était pourtant chez elle, ses yeux s'arrêtèrent sur une fille présente. Encore une demi-sœur à venir c'est ça ? Elle redoutait déjà l'affaire que ça allait être dans les prochains jours.
Pourtant, plus ça alla, plus la petite Sunshine réussit à se faire accepter ne serait-ce qu'en amie par Reina. En fait, à cette époque, Rei devint vite une 'Here we go!' et décida qu'entraîner Sunny dans toutes ses idées et péripéties serait une excellente chose. C'est ainsi que progressivement et plus rapidement que prévu, la petite métisse s'attacha à sa jeune sœur qui avait en fait son âge.
« Long time later hope will be happiness ; Like in fairy tales like the story in dreams »C'était l'histoire parfaite et magique. Après tout, tout marchait si bien. Très vite, Reina apprit à vouloir couver sa Sunny adorée et l'embêter gentiment. Elle se voyait mal se séparer d'elle et la demi-sœur avait le droit à nombres de confidences de la métisse nippone ! C'était une des seules d'ailleurs, ce qui la rendait en fait indispensable à Lena, même si elle ne l'avouait et le montrait que trop rarement par rapport à l'importance que cela avait. Mais Reina était comme ça.
« Increasing tears ; Our sighs »Cependant, même si aussi proches que des soeurs, même si elles avaient grandit ensemble pendant un certain nombre d'années, les deux sœurs, appelons-les ainsi maintenant, n'avaient pas le même passé ni la même famille à 100%.
La famille paternelle de Reina en attendant beaucoup bizarrement, d'elle exclusivement et non de Sunshine, sûrement parce qu'elle était l'enfant de sang de Monsieur Abe. Mais sa famille maternelle n'était pas plus douce. La dépression pointa après une dispute avec sa mère, celle-ci lui donnant l'impression qu'elle ne voulait plus d'elle ayant une autre famille. Puis Nana avait ses soucis de santé qu'elle cachait et qui échauffaient les nerfs de la femme. C'est sur de gros malentendus qu'elle cessèrent d'avoir tout contact. Pas même un 'Joyeux Anniversaire', pas même une carte, pas un regard quand elle se croisait dans le rue... Juste ce « Ce n'est plus la peine de venir pendant les vacances... ». Reina avait beau savoir que c'était parce qu'elle était blessée, elle n'en restait pas moins triste et touchée par ses paroles venimeuses.
Alors commença les bêtises. Elle bâcla ses études, quitta la maison de son père qui lui aussi en attendait trop d'elle à cause de la pression familiale. Oui, elle se sauva sans rien dire et demanda l'asile politique à 3 amies différentes, deux nuits chez chacune d'entre elles et elle passa une nuit blanche dans la capitale avant de revenir. Une de ses amies lui avait trouvé un job avec elle en attendant et ce fut pour elle l'occasion de s'échapper le plus souvent de la maison.
Ce n'est que quand elle annonça chercher un appartement et un(e) colocataire qu'elle fit la rencontre d'un Ok Ji Hyuk. Un mafieux de famille. Il avait plusieurs maisons autour de chez lui et il lui offrait d'habiter une d'entre elles que si elle travaillait pour son organisation et donc pour lui. Le coréen lui assura qu'elle n'aurait pas grand chose à faire et que ce ne serait que très rarement risqué. Il avait des contacts dans la police si le besoin s'en trouvait, il avait juste besoin d'une fille au profil clean mais qui serrait parfaite aussi pour des ambiances de fête. Celui-ci affirma que Reina avait pile le profil. La métisse n'avait pas le choix, elle voulait vraiment quitter la maison de son père et disparaître pendant un petit moment. Puis, elle serait en plus payer par ce garçon, hébergée, aurait un toit correct pour elle seule ou peut-être un colocataire mais elle s'en fichait. Quelques risques pour tout ça ? Après deux jours de considération et un nouveau coup de nerf, elle accepta et c'est là que sa vie devint de moitié plus sombre...
Paroles en gras et entre guillemets : SMASH ▬ Never Ending Story
Part 3 : Him - « But this photo of us; It doesn't have a price »
Ce fut la rencontre qui changea pour la première fois Reina. Son nom ? Jason Matthews. Un coréen-japonais adopté par des Américains. Lui et Reina se connaissait en fait déjà à la maternelle. Elle retrouva la photo longtemps après dans un de ses cahiers où elle avait toutes les photos individuelles de ses camarades. En-dessous de la photo d'un petit asiatique souriant avec quelques dents déjà parties,
Jason Matthews.
« It so magical »Un sourire se dessine sur les lèvres de Reina alors qu'elle repense à la deuxième fois qu'ils se sont connus.
¤Flashback¤Elle avait 7 ans à cette époque. Bien évidemment, elle ne se souvenait pas de Jason. Lui-même avait 8 ans et d'un naturel qui avait choqué la japonaise, le garçon avait commencé à lui parler. De trois fois rien mais ça l'avait vraiment marqué.
Déjà à cet âge, il était très populaire. Des yeux brillants, un sourire adorable, des vêtements d'une classe étonnante, des cheveux d'un noir encre qui semblaient briller pourtant. Puis il savait déjà danser parfaitement bien et les petites filles voulaient toutes lui parler même si elles étaient plus âgées que lui. Alors la discrète petite Reina, complètement folle et euphorique qui est soudainement arrêtée par le Prince de l'école primaire, imaginez la surprise de celle-ci. Bêtement, la jeune Abe se souvint avoir regardé autour d'elle pour s'assurer qu'il parlait bien à elle.
Reina - « Ano... Moi ? »Jason - « Haha, oui toi ! »Et là commença une très courte discussion après l'amusement ouvert du jeune garçon. La vérité était que Reina ne voulait pas lui parler. Il était bizarre selon elle et il ne fallait pas qu'elle se sente trop flattée que ce garçon que tout le monde aime lui parle. Puis ça allait lui attirer des problèmes puisque deux de ses amies étaient folles de lui et voulaient tant qu'il leur parle donc qu'il parle à celle qui s'en fiche les fâcherait. Unique solution : s'en éloigner.
Jamais elle ne redit une seule fois bonjour à Jason, le fuyant du regard, accordant parfois un petit sourire.
¤Flashback-Off¤« I'm your biggest Fan »Quand la dernière année de Reina au lycée se termina, son moral était anéantit. Elle commença à travailler un peu n'importe où pour commencer à se construire une vie. Un de ses travaux consistait simplement à être serveuse dans un bar et parfois la nuit dans la boîte de nuit entretenue par le patron du bar également.
Une nuit, alors qu'elle se sentait vraiment mal avec ses problèmes de santé la rendant plus fragile encore, elle fut obliger de supporter des crétins qui lui donnait raison de rester célibataire jusque-là. Les servant, elle fut incapable de remettre à sa place un idiot qui la traitait comme son chien parce qu'elle était hautaine avec lui (pour qu'il arrête de relooker ses jambes). De nulle part, une voix calma l'ivrogne et très vite deux gros bras s'occupèrent de son cas pour le sortir de là.
Reina avait la tête qui tournait et en se retournant pour voir qui était son sauveur, elle manqua de finir au sol. Tout ça pour se retrouver dans ses bras, un sourire très petit sur les lèvres et les yeux assombris à cause de sa casquette. Une petite moue s'installa sur ce visage qu'elle trouva réconfortant, alors qu'il demandait :
xxx - « Tu vas bien ? Tu devrais t'asseoir. »
Reina - « Non ça va. Je dois bosser en plus sinon je vais avoir des problèmes. Merci beaucoup. »
xxx - « Ne t'en fais pas pour ton patron, je lui expliquerai tout et dirait que tu m'as aidé pour mon numéro. Reste là et repose-toi, profite de cette pause. »
Reina - « Mais... » Numéro ?xxx - « Fais-moi confiance. »Et bêtement, elle lui fit confiance. Il s'éclipsa et réapparut vite sur une sorte de scène alors que tout le monde commençait à s'exciter à sa vue. Était-il si populaire ici ? C'est là qu'il commença à danser. Reina aimait la musique surtout, la danse c'était sans plus, mais à le voir danser comme ça, bizarrement, elle fut comme emportée. Ça la touchait, elle oublia tout, même son boss qui serait en pétard probablement. Son cœur commençait à battre tellement sa performance l'emportait. Elle ne comprenait pas, c'était juste de la danse après tout.
Alors qu'il finissait sous l'excitation complète de la foule, disparaissant un certain moment, une main se posa sur l'épaule de la japonaise, la sortant de sa transe. Elle tressaillit quand elle comprit que c'était son patron.
Reina - « Pardon, xxx-san, j'allais pas bien et... »
Patron - « Ça va Reina, Jason m'a tout expliqué. » elle balança sa tête sur le côté « Jason ! Le danseur, le garçon qui t'a aidé... »Alors son nom était Jason ? Pas un instant elle ne pensa au Jason de son enfance. Tout ce qu'elle savait, c'est que travailler de nuit allait être un plaisir s'il venait souvent. Elle était sa fan.
« I'll follow you 'til you love me, Papa-Parazzi ; Promise I'll be Kind »Les soirs suivant où la jeune Abe travailla dans ce club fut l'occasion de voir son idole. Non, pas amoureuse, pas encore du moins, juste fan addict de sa danse. Après tout, c'est tout ce qu'elle connaissait de lui : son prénom, sa gentillesse, sa voix, ses yeux et sa danse.
Alors qu'elle finissait son service, sortant du club, elle fut surprise de le voir dehors à parler. Au même moment, leur regard se croisa et il laissa la personne avec qui il discutait pour avancer vers elle. Reina regarda autour d'elle et sursauta en entendant un léger rire.
Jason - « Tu me fais encore le coup du "Ano... moi ?" ? »
Reina - « Pardon ? »
Jason - « Ah ! Je l'avoue, je suis vexé. Tu ne m'as jamais reconnu Reina ? Jason Matthews. On se parlait en primaire, enfin j'essayais de te parler plutôt. C'est toujours aussi dur de t'approcher... Tu ne te souviens pas ? On était aussi ensemble en maternelle... »
Reina - « C'est... toi ? Je ne le crois pas ! C'est pas possible... On ne peut pas se retrouver au même endroit trois fois en une vie alors que j'ai tant déménagé. »
Jason - « Haha... Qui sait ? Peut-être que je te suis partout aussi... hum ? Faut dire qu'avant je t'admirais d'une certaine façon donc je suis peut-être juste un stalker... »Un sourire, un rire même. C'est là que tout commença réellement.
« I'll be your girl ; Backstage at your show »Il lui avoua progressivement tout, savait lui tirer les vers du nez, lui dit qu'il la cherchait un peu partout sans savoir pourquoi ce depuis petit, le hasard avait joué la première fois mais la deuxième fois, c'était lui qui avait eu de la chance. Doucement, Reina s'emballa et très vite ensuite ils commencèrent à sortir ensemble malgré leurs problèmes respectifs : tous deux fréquentaient les gangs et histoires du genre. Et forcément, un jour les séparations...
« But I won't stop 'til that boy is mine »Il y eut une grosse fusillade en Amérique, quartier du Bronx bien évidemment. A cette époque, Reina avait suivit Jason pour des vacances aux USA. Il l'avait laissée dans un quartier sûr et était parti au début pour son audition comme danseur pour un concert. Mais il fut appeler par son boss et dû intervenir dans l'heure.
Après la fusillade, il n'y avait que du sang et des corps. Les survivants étaient tous partis bien évidemment. Ce fut un ami de Jason qui vint annoncer à Reina ce qu'il s'était passé et que Jason avait disparu. Jamais on ne retrouva son corps, vivant ou mort, Jason Matthews était impossible à retrouver.
Ce même ami l'aida à quitter le pays avant qu'elle n'ait des problèmes et c'est comme ça qu'elle rentra au Japon. Jason et elle se sont retrouvés deux fois, alors elle s'accroche à lui et se dit 'Jamais deux sans trois'. Pour elle, il est vivant.
Elle se dit qu'elle ne cessera de le chercher tant qu'il ne sera pas de nouveau à elle, près d'elle, vivant. Mais cela fait un an... et toujours rien.
Paroles en gras et entre guillemets : Lady Gaga ▬ Paparazzi
Après ça, le retour à la vie normale pour Reina fut très difficile. Elle eut heureusement le soutient de temps à autres de sa sœur qui lui tira les vers du nez. Cependant, elle ne lui a rien dit pour les histoires de mauvaises fréquentations qu'elle a toujours aujourd'hui. Nana ne veut pas mêler Soleil adorée à toutes ces histoires horribles et dangereuses, puis elle se ferait peut-être sermonner.
Du coup, elle a recommencé à vivre seule, dans l'appartement donné par Ji Hyuk qu'elle partageait avec Jason. Toutes ses empreintes sont encore là et la métisse était certaine qu'il se moquerait de son fétichisme s'il revenait un jour. On dirait presque toujours et encore, un homme habite dans cette maison. Mais il y manque la présence, le corps, mais le cœur est toujours là.
De toutes les façons, Reina aura d'autres chats à fouetter. Ses problèmes de mémoire se sont récemment aggravés à cause des évènements aux USA. En effet, sous le choc, la jeune fille s'est cogné la tête, trop triste, elle n'a même pas cherché à se ménager et multiplia les incidents du genre si bien que sa tête n'en supporta plus de se tourner simplement. Elle a décidé d'aller voir un neurologue il n'y a pas longtemps et il est très sceptique. Il y aurait une blessure interne, infectée ou non, elle pourrait déclencher une série de problèmes. La jeune femme s'en contrefiche.
Effectivement, d'autres soucis s'amènent quant on apprend qu'une série d'agressions ont eu lieues. Le F4 est soupçonné, mais tout le monde dans les bas-fonds sait que ce n'est pas eux. Alors des tensions se voient apparaître entre certains pseudos caïds et Ji Hyuk redouble soudainement de missions à donner. Depuis la disparition de Jason et ses problèmes de mémoire, Nana est en plus moins encline à avoir des scrupules. Elle ne sait pas dans quelle spirale elle va finir...
Pourtant, elle a l'air si tranquille en serveuse et barmaid de nuit.